Paul fort en 1922 |
Tremble
comme un tremble. Contre mon cœur sois un rayon qui tremble doux
comme la soie.
D'albâtre
et bleuâtre est ma déité. Les lapins folâtrent dans la nuit
d'été.
Le
perron est pâle. Ta nudité choit dans mes bras, étoile filante sur
moi !
Margot,
que ton cou glisse avec ta hanche. Les lapins partout lèvent leur
queue blanche.
Tout
hurluberlue, qui se prend à rire à ces points de mire des flèches
de la lune ?
Ballades françaises
choix 1897-1960, Garnier-Flammarion, 1983.
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