Athanase
KIRCHER (1601-1680)
Itinerarium
Exstaticum, 1656
Theodidactus,
voyageur extatique (esprit de l’auteur) est conduit par un génie
du nom de Cosmiel, dans le monde céleste. Leur excursion commence
par la Lune. En s’approchant de l’astre, Theodidactus se sent
attiré et prend peur. Cosmiel calme son voyageur puis il souffle sur
lui, l’affranchissant de tout besoin organique. Sur la Lune, il y a
des vallées profondes, de longues chaînes de montagnes, des mers,
des lacs et des îles. Les campagnes sont verdoyantes, « mais
chose singulière, ce n’est point l’herbe qui les colore, ce sont
des pierres précieuses lunaires particulières à ce monde… L’eau
de la Lune est pure et limpide », mais ne renferme aucun
poisson. Cet astre est complètement inhabité.
Elkanah SETTLE (1648-1724)
The
world in the moon, 1697
Il
s'agit d'une comédie inspirée de Francis Godwin (The
man in the moon),
constituée de deux intrigues distinctes, qui servent de prétexte à
l'intégration d'un dispositif de mise en scène d'un genre féerique,
comme pour Le
songe d'une nuit d'été,
composé de chant et de danse.
Dans
la première intrigue, Widow Dawkins s'est rendu à Londres avec Tom,
son fils faisant office de bouffon, pour assister aux répétitions
de la comédie The
world in the moon,
et le confier à son ami Jo. Hayns, qui est en charge de la
« machinerie » du spectacle : la présence du jeune
cul-terreux donnait lieu à quelques scènes destinées à
l'amusement des galants.
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