La symbolique, pas plus que les croyances populaires, ne font de différence entre le lièvre et le lapin. Pour certaines civilisations anciennes, le lièvre était un « animal de la lune » car les taches sombres que l’on peut voir sur le disque lunaire ressemblent à un lièvre en pleine course.

Encyclopédie des symboles (sous la direction de Michel Cazenave, La Pochothèque,1996)


auteur-éditeur : www.remy-leboissetier.fr

lundi 29 août 2011

Le mythe du trickster : premières approches

Selon Laura Lévi Makarius (1), la violation des interdits, qui se place « au centre de l'activité magique et rituelle des sociétés tribales », établirait le rôle majeur du trickster et aiderait à mieux comprendre le caractère ambigu de sa personnalité. De nombreux historiens, ethnologues, psychologues, mythologues, folkloristes ont étudié le cas problématique de cette figure du trickster, sans oublier certains artistes ou écrivains qui l’ont évoqué et représenté dans leurs œuvres. 

buste romain de Janus, Musée du Vatican
Mais d’abord, qu'est-ce qu'un trickster ? C'est à l’origine un héros mythique — et par voie de transmission, un personnage de légende, de folklore plus ou moins apparenté — qui se caractérise, comme nous l'avons dit, par une nature contradictoire, en ce sens que le héros fait tantôt figure de créateur, de démiurge, tantôt de pitre, de bouffon, se montrant aussi avisé qu’inconséquent, impulsif que calculateur. Cela vaut aussi pour son aspect généralement polymorphe, la créature se présentant selon le cas sous forme humaine ou animale, sous l’apparence d’un homme ou d’une femme, jeune ou vieux… Hors de cette définition sommaire et de ce portrait réducteur, nous aurons compris que cette figure équivoque reste difficile à saisir, se voulant elle-même insaisissable.

Cette contradiction, si elle fonde la nature du trickster, détermine aussi la particularité de ses pouvoirs, ceux-ci lui permettant d'exercer une fonction de médiateur, d'intercesseur ou de messager, entre les dieux et les humains. Doté, donc, de pouvoirs spécifiques, le trickster est à même de défier les plus hautes puissances, grâce à sa ruse, sa connaissance de la magie, de la médecine. Il fait le lien entre les deux mondes, balançant entre loi et nature, naturel et surnaturel. Cependant, si le trickster possède le mana, s'il est en mesure de défier les dieux, bousculer les conventions, provoquer un retournement des valeurs, il n'est pas lui-même un dieu omnipotent susceptible de renverser l'ordre de vie et de mort : on lui dénie le pouvoir d'immortalité. « Il va même jusqu'à se venger sur ceux qui lui demandent l'immortalité en les transformant en statue de pierre ».Créature asociale, irrévérencieuse, déroutante, on ne sait jamais si sa magie prendra une voie bénéfique ou maléfique.

Lorette Velvette, To Legba
Ainsi que d'autres chercheurs qui font référence à ce héros transgressif et néanmoins civilisateur (deux qualités interdépendantes), Laura Lévi Makarius mentionne un trait d’origine commun, celui de sa naissance impure. Dans bien des mythes, surtout parmi ceux étudiés chez les peuples natifs d’Amérique du nord, cette impureté fait référence au sang, qui occupe une fonction elle-même ambivalente dans les sociétés tribales observées, donne lieu à des croyances diverses, bonnes ou mauvaises selon les actions en cause : pour beaucoup, par exemple, l'inceste a une valeur magique et d'une manière plus générale, parce qu'il représente un danger, un défi, le contact avec le sang permet de s’attribuer la force, d'obtenir le succès. Manipulations sanglantes, meurtres consanguins et autres transgressions font entrer dans la société des redoutables sorciers. Le trickster est capable de transcender la loi, de violer le tabou, qui est passage obligé et expédient de la magie : libre de tout préjugé, il se tient en marge, hors de la morale courante : c’est de toute évidence un affranchi. En tant que divinateur, donateur de médecines, grâce aux pouvoirs qui lui sont conférés et à la connaissance dont il est alors instruit, on vient lui demander des faveurs (conquête amoureuse, succès à la chasse, aux jeux de hasard, faculté de guérir les malades...). Il peut alors, selon son bon vouloir, se dévouer à la cause des hommes (il se fait pour eux voleur de feu) ou la contrecarrer (c’est pourquoi on le qualifie aussi de décepteur, mot utilisé par Lévi-Strauss, formé du latin decipere, tromper). D’un côté, il a un rôle civilisateur, de l’autre une capacité de destruction, deux forces antagonistes que nous reconnaissons à l’œuvre dans toute société.

Le trickster fait ainsi figure de fondateur de la vie rituelle
et cérémoniale de sa société.

Si le trickster est profanateur, dans les mythes ou contes de la création, ses actions les plus graves sont en général contrebalancées par des effets comiques, situations au cours desquelles il peut ridiculiser ou se faire ridiculiser. Il agit à la façon de « qui perd gagne », en « joueur de tours » (traduction littérale à laquelle il convient d’ajouter une nuance de malice), ce qui est loin de constituer un cas isolé puisque dans la plupart des cultures, on reconnaît cet esprit farceur dans diverses figures : Renart (Zorro en espagnol), qui viole la louve Hersent et commet quantité de tours pendables, possède indéniablement des traits communs avec le trickster, mais sur cette scène tragi-comique, on peut ajouter à la distribution des rôles, à divers degrés d’importance, le Compère Lapin martiniquais (2), Petit Bodiel le lièvre peul de la savane, Nanabozo, le Grand lièvre algonquin (pour ne rester que chez les cuniculés et lagomorphes) et multiplier les exemples... Nous pourrions tout aussi bien remonter le temps et désigner Thot, Hermès comme étant les moules antiques dans lesquels ont été fondus ces « produits dérivés ». Mais cette prolifération finit inévitablement, si on n’y met pas un frein et bon ordre, par devenir inquiétante, aussi labyrinthique que vertigineuse ! Une telle étude, patiente et rigoureuse (et rémunérée) serait pourtant très instructive. Sur le thème, je me contenterai d’évoquer quelques figures, qu’il faudrait classer, comparer, analyser en détail, pour mieux définir leurs différences et niveaux de parenté. C’est pourquoi je sacrifie là, en survol, à une vue générale, craignant de m’abîmer moi-même dans un vortex cérébral.

Jean Fouquet Gonella, 
bouffon de la cour de Ferrare
Le fripon divin, appelé également trickster, est une figure appartenant aux mythes des indiens winnebagos. A la fois trompeur et trompé, malfaisant et bienfaiteur, on retrouve ce personnage sous des allures et des noms différents dans une grande partie des tribus nord-amérindiennes…/… A partir d’un récit transmis en 1912 par l’indien Blowsnake, Paul Radin propose dans cet ouvrage (publié pour la première fois en 1958) une analyse du trickster fondée sur un triple regard : lui même en fournit une approche ethnologique alors que Charles Kerenyi compare ce mythe aux mythes gréco-romains et C.G. Jung un rapide éclairage propre à la psychanalyse…./… Jung fait également référence à Hermès-Mercure mai il cite aussi les figures du clown, du bouffon et du Chamane (médecine man). Pour lui, le fripon constitue un "psychologème", une "figure psycho-archétypique et archaïque" (3).

Le trickster est bien nommé, car il connaît le trick, le tour essentiel de la magie, et c'est cela qui lui permet de jouer des tours et de rire, et de faire rire aux dépens des autres.

Ces histoires ne sont pas sans rappeler notre Roman de Renart avec une dimension sexuelle et scatologique nettement exacerbée et c’est le même personnage rusé et aimant à jouer des tours aux autres êtres vivants qui est parfois humilié en se faisant prendre à son propre piège.

L'existence du héros mythique défini sous le nom de trickster, dont on a d'abord considéré l'origine amérindienne, s’est depuis élargie à la sphère océanienne et à certaines parties du continent africain. Il est vrai que sur ces trois aires géographiques, ôtée la part d’interprétation propre à chacune d’entre elles, les traits fondamentaux du trickster sont étonnamment similaires, voire identiques dans leurs fonctions. Certains chercheurs dissocient néanmoins le trickster, héros mythique des tribus amérindiennes, de ce qu’ils nomment par ailleurs le décepteur des contes africains. La nuance est probablement justifiée, quoiqu’elle ne change pas grand-chose au fond de l’affaire… 

représentation de Napi, trickster des indiens Blackfoot
Dans presque tous les contes africains d’animaux figure un personnage qui se définit par son mode d’action : la ruse. Tablant sur des défauts de caractère qu’il connaît bien — stupidité, gourmandise, vanité lâcheté — il tournera en ridicule un adversaire qui eût dû l’écraser facilement, car lui-même est une créature insignifiante, apparemment la plus faible de toutes. Sa faiblesse suffirait à distinguer le Décepteur africain de son homologue américain : le Trickster indien est un chef ou un grand ancêtre dont les aventures se placent dans le temps mythique, alors que celles du Lièvre soudanais ou de l’Araignée, si elles sont éternelles, appartiennent la vie quotidienne. On retrouve par tout le continent les mêmes ruses, la même intrigue attribuées au Lièvre (Soudan et Afrique du Sud) au Chacal ou à l’écureuil (frontières de l’Afrique blanche et chez les Hausa), l’Araignée toilière (zone atlantique), la Tortue (Cameroun, Afrique centrale) ou l’Antilope naine (Afrique centrale)...
 
 Alan Dundes (professeur d’anthropologie et de folklore) fait état des nombreux contes africains exploitant le thème de la fausse amitié où le Décepteur est puni par ses pairs pour rupture de contrat pour avancer l’hypothèse d’une différence fondamentale de structure avec les contes du Trickster américain : ce dernier viole un interdit qui porte son châtiment en soi. Mais le Décepteur africain connaît souvent pareille mésaventure où, voulant imiter le comportement d’autrui sans en avoir les moyens, il trouve inévitablement sa punition.

Denise Paulme, Typologie des contes africains du Décepteur (4)

De nombreux peuples autochtones d’Amérique du nord, possédaient en effet leur propre trickster, notamment les Algonquins et tribus reliées, de même les Iroquois, les Sioux :
 
NANABOZO chez les Ojbiwés ou Menominees, WADJUNKAGA chez les Winnebagos, NAPI chez les indiens Blackfoot, WISAKA chez les Sauks ; pour les Iroquois, JOSKEHA ; pour les Sioux : NIÇAHA chez les Arapahos, HEYOKA chez les Lakotas ou encore SITONSKI chez les Assiniboines… La liste n’est pas exhaustive, loin de là. L’un des plus importants étant sans doute Nanabozo (également connu sous les noms de Nanabozho, Winabozho ou encore Nanabush), esprit farceur ayant généralement l'apparence d'un lapin, dans la mythologie des Anishinaabe, et en particulier chez les tribus Ojibwés, plus grande nation autochtone d'Amérique du Nord.

Sous cet aspect, il est tantôt connu sous le nom de "Michabou" (le "grand lapin" ou le "grand lièvre") tantôt sous celui de "Chi-waabooz" (le "gros lapin"). Il a été envoyé sur terre par Gitche Manitou pour enseigner les Ojibwés et une de ses premières missions fut de nommer toutes les plantes et tous les animaux. Nanabozo est considéré comme le fondateur de la Midewiwin (société qui réunit les "medecine-men", initiés de la religion secrète des indiens)

statue de Eshu
Nanabush the trickster
Le héros est aussi le fondateur de rites et de sociétés secrètes. En tout état de cause, il est souvent difficile de le distinguer d'un autre démiurge, le décepteur (trickster)…/… Souvent proche parent du héros culturel par affinité élective apparaît le décepteur. C'est un des personnages le plus populaire dans la mythologie nord-américaine. Peint sous les traits du coyote, du corbeau, du vison, du geai ou de la pie, cet antihéros se donne pour mission de parcourir le vaste monde où il connaît de multiples aventures, souvent folles et érotiques. C'est avant tout un personnage ambigu. Il est dupe et tricheur, humble et prétentieux, altruiste et cupide, créateur et destructeur.

Pierrette Désy, Amérique du Nord – Mythes et rites amérindiens (5)

Sur le continent d'Océanie, en Nouvelle-Zélande, en Polynésie, on reconnaît les mêmes fonctions de trickster à MAUI ; chez les Aborigènes d’Australie, il répond au nom de BAMAPANA, dieu profanateur et obscène, qui commet l’inceste. Enfin, sur le continent d'Afrique, lui sont associés LEGBA dans l’actuel Bénin (ex-Dahomey) et son homologue Yoruba, ESHU-ELEGBARA (La diaspora africaine étant importante, Legba devient Papa Legba dans le vaudou haïtien et, comme on n'arrête pas un iwa (esprit), Elegba se retrouve à Cuba et Eshu au Brésil).
 
Certains animaux, comme nous l’avons vu, représentent souvent un dédoublement du héros mythique, notamment Nanabush ou Menebuch, le grand Lièvre des indiens Winnebagos.
 
Bip Bip et Vil Coyote
C’est aussi le cas du coyote dans la religion apache, où l'animal se distingue par un comportement inapproprié, sans respect des convenances. Notons à ce sujet que les indiens respectaient le coyote tandis que les américains, non contents de l’avoir persécuté dans la réalité, en font un animal de cartoon ridicule (une contradiction de plus !). Par le jeu de la métamorphose, ces personnifications donnent le pouvoir de tromper et d'enfreindre les règles (mais aussi d'en payer les conséquences). En revanche, dans les contes africains, le Décepteur est toujours un animal, procédé de mise à distance servant plutôt de critique sociale.

Ces personnifications, qu'elles soient humaines ou/et animales, composent un répertoire d’inventions immense, protéiforme, et donc difficile à cerner : des mythes originels aux contes traditionnels, sans oublier les greffons issus des créations littéraires, des arts et traditions populaires (Till l’Espiègle, Nasr-Eddin Hodja, Arlequin, Puck) le type du trickster, du joueur de tours, du fripon, du rusé compère, du trompe-la-mort, n'a cessé de se manifester sous de multiples aspects, révélant toutefois des traits d’identification assez constants, malgré les nombreux colorants, édulcorants et autres produits de synthèse… Au premier abord, d’une figure à l’autre, on peut mettre en doute certains amalgames, mais il y a toujours quelque part un fil qui les relie, qui puise ses racines au plus profond de la psychologie humaine, sans distinction ethnique.

Till l'Espiègle
En vérité, le trickster se retrouve un peu partout, se joue des frontières et traverse les âges : c'est déjà vrai pour les natifs d'Amérique, d'Océanie, d'Afrique, mais on ne peut en exclure ni l’Asie ni l’Europe, de même qu'il se signale à notre attention au sein des différentes civilisations qui se sont succédées sur ces vastes zones géographiques. Si l'esprit en question nous semble voyager aussi facilement d’un bout à l’autre du monde, on peut croire aussi qu’il n’en a nul besoin, en tant qu’élément fondateur de la socialisation des individus et de la civilisation des peuples. À cet égard, le trickster constituerait un bien commun, ferait partie du patrimoine universel. Et si l’immortalité lui est refusée, son pouvoir de résistance et de survivance pallie ce manque, l’autorise à s’en dispenser.



Loki, le dieu nordique
Loki est beau et splendide d’apparence, mauvais de caractère, très changeant dans son comportement. Plus que les autres êtres, il possédait cette sagesse qui est appelée rouerie, ainsi que les ruses permettant d’accomplir toutes choses. Il mettait constamment les dieux dans les plus grandes difficultés, mais il les tirait souvent d’affaire à l’aide de subterfuges.

L’Edda (traduction de François-Xavier Dillmann)


 
Qu'en est-il alors du trickster, de ce fou farceur, obscène, dans nos sociétés modernes occidentales ? 
 
I like America and America likes me
action de Joseph Beuys, New York 1974
Dans plusieurs de ses actions, sculptures, objets, l’artiste allemand Joseph Beuys, instruit de l’ancienne culture amérindienne, a utilisé à différentes reprises les figures emblématiques du lièvre et du coyote (animaux morts ou vifs).

À la suite de Beuys, le mythe du trickster s’est plus récemment introduit dans l’art et sa problématique est devenue même une composante essentielle dans le travail d’un groupe d’artistes des années 1990. Jean-Philippe Uzel témoigne de cette présence dans l’art autochtone au nada (6).

Sous un autre aspect, et dans un genre très différent, il est évident qu’un personnage comme Bugs Bunny, joueur de tours et bonimenteur, entre dans la société des tricksters (association internationale qu’il faudrait fonder un jour).

Dans un article, J.J. Sutherland (7) le définit comme l’expression blanche américaine d’un ancien archétype, à l’exemple d’autres tricksters célèbres : 
Titiana et Bottom
Sir Edwyn Landseer

le farfadet Puck, dans le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, l’araignée Anansi des contes d’Afrique de l’ouest, le Roi des singes dans la culture chinoise, tous personnages échappant aux conventions de leur société, et souvent à la réalité elle-même.


Bugs Bunny est lui-même un avatar d’un personnage plus ancien, appelé Br’er Rabbit (contraction de Brother Rabbit), personnage central dans les histoires de l'Oncle Remus du sud des États Unis. C'est un trickster qui arrive à ses fins en se servant de sa tête plus que de ses muscles, malmenant les figures d'autorité, et qui interprète à sa guise les normes sociales.

 L'histoire de Br'er Rabbit est liée à la fois aux cultures africaine et cherokee. Sa source nous renvoie aux tricksters traditionnels africains, notamment au lièvre, figure emblématique des contes de l'Ouest, du Sud et du Centre du continent. Cela nous rappelle également en France les histoires amusantes (et parfois cruelles) de Benjamin Rabier…

Pour conclure ce dossier en perpétuelle évolution, redonnons la parole à Laura Levi Makarius, dans un dernier effort de clarification :
 
L'ambivalence et les contradictions qui imprègnent les récits du trickster ne proviennent pas, comme le croyait Paul Radin, d'une incapacité à différencier le vrai du faux, le bien du mal, le bénéfique du malfaisant – mais d'une situation génératrice d'ambivalence et de contradictions qui s'est configurée dans la société et dont le mythe du trickster est l'expression.

Pour en savoir plus : sources utilisées ou mentionnées

1. Laura Levi Makarius, Le mythe du trickster
(Revue de l'histoire des religions, année 1969, vol.175)
2. Marcel Goldenberg, Nature et culture dans les contes populaires du Compère Lapin en Martinique
(Parallèles, N°1, novembre, Fort-De-France, 1964)
3. Radin, Kerenyi,Jung, Le fripon divin
(Monde sensible et sciences sociales)
4. Denise Paulme, Typologie des contes africains du Décepteur
(Cahiers d’études africaines, vol.15, N°60)
5. Pierrette Désy, Amérique du nord - Mythes et rites amérindiens
Textes publiés dans Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique, sous la direction d’Yves Bonnefoy, Tome I, pp. 18-31 et pp. 514-520; Tome II, 1999-2003. Paris : Flammarion, Éditeur, 1999, 1014 pp. Collection : Mille et une pages.
6. Jean-Philippe Uzel, Les objets trickster dans l’art contemporain autochtone au Canada
7. J.J. Sutherland, Bugs Bunny, The trickster, Américan style

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